vendredi 5 août 2011

La fin justifie les moyens - Anne Perry

Londres XIXe. Après avoir échappé aux griffes du proxénète d'enfants tué par William Monk, le petit Scuff, 9 ans, se remet doucement au domicile de ce dernier et de son épouse, Hester. Appelé pour enquêter sur un meurtre, Monk découvre dans une péniche (encore) 14 petits garçons destinés à assouvir les déviances sexuelles de riches bourgeois. Rapidement, les indices mènent à croire à la culpabilité (pour le meurtre et le trafic) de Rupert, un ami de la famille. Et cela, au grand soulagement de Sir Oliver Rathbone, meilleur ami de Monk, qui, lui, soupçonne son beau-père, le riche Ballinger...

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Et revoilà Hester. Et Scuff. Et Monk. Et... Bon j'arrête. 
Bon toujours l'atmosphère glauque des docks (comme dans "Mémoire coupable") mais l'histoire y passe moins de temps. J'ai mieux respiré quand même, sauf dans les geôles...
Le tiraillement des personnages entre leur intime conviction et le respect de la loi est très bien décrit (la loi l'emporte toujours : belle morale !), le changement de caractère aussi. Mais la trame est quand même chantage, vice, corruption, et j'en passe ! 
J'ai découvert un petit Scuff qui se civilise peu à peu et commence à croire en l'amitié des gens. Pour l'instant.
Moins noir que le précédent. 
Histoire qui tient très bien la route, enfin le fleuve... Donc à déguster au bord d'une piscine, les pieds dans l'eau !

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10 18 - Grands détectives - 414 pages

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